Après trois années d’études, le Gouvernement avait accordé l’an dernier la création d’une centrale biogaz sur l’installation de stockage des déchets non dangereux. Destinée à alimenter en électricité la distribution publique, la première pierre symbolique a été posée ce mardi 1er août dans le secteur de Gadji à Païta portée par Enercal, pour une mise en service de la centrale en mai 2024. Ce site appelé Gadji Energie inscrit la Nouvelle-Calédonie dans une diversification totale de ses énergies renouvelables.
Nous avons fait appel aux meilleures technologies mondiales actuellement employées dans le secteur du biogaz, raconte Philippe Scornet, gérant de Wineo, entreprise spécialisée dans le développement de projets d’énergie renouvelable, qui détient 24,9% de la société Gadji Energie. Le reste appartient à 51% à Enercal Energies Nouvelles et à 24,1% à Kaatchii 2, structure qui représente les quatre tribus de la commune de Païta (Bangou, Saint-Laurent, Nianouni et N’Dé). La centrale permet de valoriser 150 000 tonnes de déchets par an et produira 8 000 MWh/an d’électricité renouvelable, soit l’équivalent de la consommation de 2 400 foyers calédoniens.
La Nouvelle-Calédonie s’attaque à la biomasse pour mettre en œuvre les objectifs fixés pour cette filière, ambition qui découle du Schéma pour la Transition Energétique (STENC).